30/06/2012

NOS DERNIERS ASMATS - Les évadés du temps

A l'heure de la toilette, bains et jeux dans l'eau boueuse
Une petite sieste pour attendre la pluie et remplir les bidons
Agats : En attendant le chaland, une partie d'échecs, près d'un sapin de Noël
Ici la vie est rythmée par les marées et il faut pouvoir se déplacer en toutes circonstances.
Certaines pirogues arborent  fièrement à leur proue des sculptures très originales
Les abords du territoire asmat ne sont que mangroves et boue. Les hommes sont toujours debout pour pagayer. Le fils de l'un des chefs coutumiers les accompagne.
Sur la passerelle qui relie le bord de la rivière au village, les femmes ont attendu le retour des pirogues. D'étranges parures sont posées sur l'arrondi de son dos. Juste des gobelets récupérés à la ville, à Agat, centre administratif des Asmats, dans Flamingo bay.
Sur les rives de la rivière Aswetj sèchent les filets des pêcheurs. Les villages sont construits à l'embouchure des fleuves et le long des affluents.
Partout en ce monde règne le plastique. Petit commerce familial
Les maisons ombragées du village d'Uwus, construites sur pilotis. Les villageois se déplacent au-dessus des marécages en empruntant de longues rues en planches disjointes.
Sur la passerelle il allait d'un pas décidé
A la pointe extrême du ponton fiché dans la boue, les garçons nous ont accompagnés du regard. Ils attendraient le prochain bateau, l'année prochaine.
Au-delà des bidons bleus impeccablement alignés, le Katharina attend ses passagersLe ciel commence à se charger d'épais nuages.
Sur la terrasse aux colonnes sculptées, les garçons nous ont regardé passer

EN PAYS ASMAT - Rencontres dans les villages d'Uwus et de Per

Coiffe en kouskous - ornement de plumes. La chaleur était éprouvante dans la maison communale et nous faisait transpirer à grosses gouttes.
Fermement fixé autour du bras, un poignard taillé dans le fémur d'un Kasoar(*). Mieux valait ne pas trop s'approcher. (*) herbivores et forestiers, ils pondent des œufs verts.

Père et fils dans la maison commune. L'enfant porte un bandeau en fourrure de kouskous, un petit animal de la famille des marsupiaux
Dans le sac en grosse toile, des ballons rapportés de France, cadeaux pour les enfants du village
Parce que le sol est spongieux, boueux près du fleuve, les Asmats ont construit des pontons en lattes de bois pour se déplacer, ils remplacent les rues.
Un artiste s'est penché sur la décoration picturale d'une maison du village

RENCONTRES DANS LES VILLAGES D'UWUS ET DE PER

Sous toutes les latitudes la curiosité ou l'étonnement des enfants
La mère et l'enfant assis à même le sol fait de planches aux larges interstices. Ce qui n'empêche pourtant pas l'enfant de dormir profondément.
Dans les bras de la fillette, un bébé se tient confiant
Les Asmats nous reçoivent au centre du village dans la "longue maison" c'est ainsi qu'ils l'appellent 
Un guerrier asmat frappe sur son tambour, ici les tambours sont d'importance. Ils accompagnent les danses traditionnelles. Sculptés dans un seul morceau de bois, chacun d'eux ne produit qu'un seul son. Ils sont au centre des croyances des Asmats.
Yeux presque mi-clos, de sa bouche s'exhale la fumée

Debout dans leurs pirogues les Asmats rament en poussant des cris de guerre.
L'un des guerriers les encourage de sa trompe de bambou. La jungle épaisse les entoure, ils avancent lentement sur le fleuve.
Pour nous ils ont décoré leurs corps des peintures rituelles. Ils se préparent toute l'année pour offrir à leur visiteurs venus de si loin, leurs cérémonies rituelles et ancestrales.
Les guerriers asmats sont venus à notre rencontre, ils nous ont escortés jusqu'à leur village où les femmes nous attendent en chantant et en dansant.