Ainsi, cette soirée qui devait consacrer le travail et le talent d’une artiste s’est déroulée hier soir non loin du célèbre boulevard Haussmann, du nom d’un baron qui avait l’obsession de la ligne droite, « le culte de l’axe ». Nous sommes venus nombreux parce que nous voulions qu’elle sache combien nous étions fiers et admiratifs de son œuvre féconde où les émotions affleurent, lui dire merci de nous laisser pénétrer dans son monde imaginaire porté par le souffle de son imagination. A gauche « l’Envol », des propres mots de l’artiste « cette toile est « dédiée »… à un sentiment, à une impression… la liberté, la plénitude… l’intemporel… Une grâce posée là par les couleurs par la matière ». Sur le catalogue on peut y lire « réservé » ! Et, réservée, sa place l’est aussi sur l’un des murs de ma maison. Ceux qui savent comprendront. A droite « Le Rêveur », l’une des toiles qui a recueilli un succès remarquable. Le dos tourné, il porte son regard sur la mer, laisse ses pensées y dériver.
Bienvenue aux amateurs d’art, de talents, aux promeneurs attentifs, ouverts à toutes les formes de l’aventure de l’âme et des émotions. Je vous invite à ouvrir ce lien, celui de la compagne de mon fils, Sylvie Lavignac.
http://lavignacsylvie.free.fr/ Vous y trouverez comment vous rendre à la Galerie Everarts à Paris dans le 8ème arr. Elle y exposera ses toiles en septembre, en compagnie d’un autre peintre venu de Chine, Zhihong WEI. Alors n’hésitez pas, elle vous invite au voyage, venez découvrir son regard.
Mise à l’honneur en ouverture du Festival, Louise Brooks, dont on allait projeter « Loulou » (1929), un film réalisé par Georg Wilhelm Pabst. La séance serait accompagnée par une création musicale de Airelle Besson, Yonnel Diaz et Emmanuel David « aux accents funk, jazz et électro, dans le respect de la force tragique et émotionnelle de cet immense chef-d’œuvre de Pabst ». Sous la puissance des projecteurs le podium de La Villette me semblait si loin, mais il était cette marche vers la cour des grands pour ces musiciens de talent. Devant l’écran gigantesque où allait se dérouler l'histoire poignante, tragique de Loulou, ce soir-là j’étais fière d’Emmanuel, le compagnon de ma fille, papa de notre extraordinaire petite fille. Deux mille neuf serait l’année du réalisateur G.W. Pabst et je croisais les doigts pour que cet événement cinématographique propulse la musique originale de EYA.
Sur la pelouse du cinéma en plein air de la Villette, à la Porte de Pantin à Paris, ce premier soir, peu à peu les spectateurs s’installaient avec leurs transats, leurs couvertures, et bien sûr sans oublier les provisions de bouche et autres breuvages alcoolisés ou non. La soirée était douce, clémente. C’était une chance car les jours qui avaient précédé ce 15 juillet n’auguraient pas ce ciel clair et tranquille.
Vue aérienne sur Belem, notre premier regard sur ce Brésil, instant magique où tout sera à venir. C'est le dimanche 12 octobre que nous nous envolerons sur la Tam Airlines à une heure tardive avec mes petits amis pour le Brésil, où nous atterrirons à Belem au lendemain. En quelques lignes chipées sur notre programme, voici notre itinéraire, juste pour vous faire rêver. C'est un itinéraire original (ça c'est ce que l'on nous promet...mais je le crois, je l'ai toujours cru) pour découvrir un autre Brésil. Une première étape nous conduira à Belem située à l'embouchure du fleuve Amazone. Une exploration des aspects méconnus de l’Amazonie du côté de Belem. Puis à l'étape suivante, nous nous dirigerons vers le Nordeste sauvage avec Sao Luiz, ville insulaire fondée par des Français, puis le parc national de Lençois Maranhenses. Nous découvrirons ce désert de dunes blanches et de lagons aux eaux cristallines qui s'étend sur 155 000 hectares et forme le plus grand parc national du nordeste, classé depuis 1981, et l'une des 7 merveilles naturelles au monde. Mais n'oublions pas le fantastique delta des Amériques, les plages paradisiaques de Jericoacoara et la sublime Fortaleza. Puis départ pour Brazilia, classé patrimoine du monde par l’UNESCO pour son architecture unique. Avant de conclure nous nous dirigerons vers le Minas Gerais pour ses trésors baroques et les plages paradisiaques et la vie trépidante de Rio.
Alors vous pouvez comprendre combien je trépigne d'impatience. Rendez-vous compte, l'année passée trois voyages, cette année un seul et il aura fallu l'attendre jusqu'à cet octobre à venir. Mais ne dit-on pas que l'attente fait partie du plaisir ! Peut-être mais en la circonstance mon plaisir s'impatiente et je ne suis pas disposée à croire en la "sagesse populaire"!
Depuis 21 ans je parcours le monde et vous invite à me suivre sur mon premier blog. Le second a pour mission de présenter celles de mes photos qui ont été sélectionnées, publiées ou exposées. Certains membres de la Communauté Photos Géo, oserais-je parler de « Fan club », apprécient mes reportages tant par les textes que par les images. Ce qui me conforte dans le désir de poursuivre voyages, publications, expositions… Photographier l’enfance reste ma plus belle aventure. Cependant pourquoi ne pas partager d’autres images, celles de mes découvertes, destinations oubliées, celles où l’on hésite à se rendre. J’étais au Yémen en avril, en novembre au Soudan. La Nubie, les Pharaons noirs, comment ne pas rêver juste en prononçant ces mots ? Vivre l'Afrique, ses sortilèges, capter sa lumière, puiser un peu de sagesse dans les regards des femmes aux hanches généreuses, attendre, laisser venir les choses à soi. Merveilleuses découvertes en des sites où nous étions seuls à fouler le sable, à regarder un couchant envelopper d’or les joyaux de l’archéologie nubienne.
Mes deux blogs sont des fenêtres ouvertes sur toutes ces merveilles. Partager, publier, exposer… je suis prête à y répondre.