
Poème à l'ami qui passe, s'éloigne et revient
Il y a les fenêtres griffées de barreaux qui se cognent au mur,
Il y a les fenêtres qui se lézardent sous le poids du temps,
Il y a les fenêtres qui donnent sur la cour,
Il y a les fenêtres qui observent la rue,
Il y a les fenêtres qui font semblant et trompent l’œil,
Il y a les fenêtres où se balance le linge à repasser,
Il y a les fenêtres de papier que les enfants entrouvrent, prémisses de Noël,
Il y a les fenêtres que le vent force avec fracas,
Il y a les fenêtres où s’engouffre le bruit des vagues,
Il y a les fenêtres immobiles sous l’invasion végétale,
Il y a les fenêtres qui se ferment sur un adieu,
Il y a les fenêtres pour voir sans être vu, étrange féérie d'un Palais des Vents,
Il y a les fenêtres vers qui s’élève un chant pour une femme aimée,
Il y a les fenêtres qui laissent entrer le soir le parfum des roses,
Il y a les fenêtres qui sont une promesse de liberté,
Mais celles que je préfère entre toutes sont les fenêtres qui invitent aux voyages, par delà lesquelles le regard se perd de l'autre côté de l'horizon. M.Ch
Il y a les fenêtres qui donnent sur la cour,
Il y a les fenêtres qui observent la rue,
Il y a les fenêtres qui font semblant et trompent l’œil,
Il y a les fenêtres où se balance le linge à repasser,
Il y a les fenêtres de papier que les enfants entrouvrent, prémisses de Noël,
Il y a les fenêtres que le vent force avec fracas,
Il y a les fenêtres où s’engouffre le bruit des vagues,
Il y a les fenêtres immobiles sous l’invasion végétale,
Il y a les fenêtres qui se ferment sur un adieu,
Il y a les fenêtres pour voir sans être vu, étrange féérie d'un Palais des Vents,
Il y a les fenêtres vers qui s’élève un chant pour une femme aimée,
Il y a les fenêtres qui laissent entrer le soir le parfum des roses,
Il y a les fenêtres qui sont une promesse de liberté,
Mais celles que je préfère entre toutes sont les fenêtres qui invitent aux voyages, par delà lesquelles le regard se perd de l'autre côté de l'horizon. M.Ch









Au bord de la plage, un ballon annonçait fièrement « Venha Mirar O Mundo - 2° Feira do Livro do Sao Luiz ». Le vent soufflait fort sur les palmiers qui bordait le bord de mer, mais il était solidement maintenu, il ne larguerait pas ses amarres, tant que durerait l’événement qu’il annonçait.
1 commentaire:
J'avais longtemps négligé tes pages. Ce matin, je prends le temps de te lire, de regarder et je ne suis pas déçue. Merci pour ce poème. Ta fenêtre est très certainement celle du cœur, toujours ouverte, laissant circuler lumière et chaleur... je t'embrasse ma baroudeuse. Cécile
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