Lorsque nous avons quitté Dom Brosco, je me suis retournée une dernière fois pour admirer ce superbe édifice érigé en son nom. Sa mémoire vivait là, éclairait les âmes vacillantes venues chercher aide en ce lieu, car sans doute croyaient-elles que nul autre ne saurait mieux les entendre.
Nous nous sommes assis sur les bancs en bois de jacaranda, face au christ qui s'élevait à 4 m de haut et avait été sculpté dans un bois de cèdre. Quant à la représentation de Dom Bosco, elle était d'un plein bloc de marbre de Carrare. Ce sanctuaire pouvait accueillir jusqu'à 5000 fidèles. Le chemin de croix courait tout au long et au-dessus des portes. Le bleu des vitraux reflétait une lumière profonde. Et lorsque le lustre tout à coup s'éclaira, il n'y eut pas de mots pour exprimer la beauté, la profondeur, la magie de Dom Bosco. A voix basse, à voix recueillie, Dieudonné nous a conté l'histoire de cette merveille d'architecture et de croyance.
On appelle Brasilia, la ville-pneus. Ici les piétons n'ont presque pas leur place. Les fonctionnaires n'acceptèrent d'aller s'y installer avec leurs familles et d'y travailler, que parce que leurs salaires furent doublés. Aujourd'hui, Brasilia est devenue une métropole jeune et grouillante de vie. La population se compose de brésiliens venus des quatre coins du Brésil. Peu à peu elle acquiert sa propre identité.
1 commentaire:
Superbes photos et texte intéressant :o)
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