YEMEN - ÎLE DE SOCOTRA
Les sang-dragon ou dragonniers. Pour arriver à sa pleine floraison, pour que l'arbre se développe et se donne à voir dans toute son étrangeté, il faut ... cinq cents ans. Et nous avons gouté au miel délicieux que fabriquent les abeilles sauvages avec ses fleurs. Un miel très fort en goût qui vous submerge le palais.
La fillette a refusé longtemps qu'un objectif se pose sur elle. Impossible de passer outre sa détermination. Le rouge éclatant de sa robe rehaussée de broderies, le bandeau qui retenait les mèches indisciplinées de ses cheveux noirs, ses yeux sombres, le hâle de sa peau, faisaient d'elle la plus jolie des enfants qui couraient en tout sens sur ce plateau aride. Le jeu fut le lien qui me conduisit vers elle, vers ce sourire qu'elle m'accorda. Nous bivouaquerions ici cette nuit là, en bordure de canyons impressionnants. 
Dans le village de pêcheurs de Qalansiyah, les enfants couraient en tous sens, sans la moindre frayeur. Le petit visage ombré sous la chevelure drue et indisciplinée, très occupée à lécher son bras avec application, une toute petite fille nous observait.
A Qalansiyah combien la petite fille me fut proche, attachante. Cheveux nattés, bracelets autour de ses minuscules poignets, dodus ma foi ! Elle fronçait les ailes de son petit nez sous l'éclat des rayons du soleil. Ici semblait-il le village avait de quoi nourrir les siens. Le poisson arrivait en abondance dans les barques des hommes.
Les sang-dragon ou dragonniers. Pour arriver à sa pleine floraison, pour que l'arbre se développe et se donne à voir dans toute son étrangeté, il faut ... cinq cents ans. Et nous avons gouté au miel délicieux que fabriquent les abeilles sauvages avec ses fleurs. Un miel très fort en goût qui vous submerge le palais.
La fillette a refusé longtemps qu'un objectif se pose sur elle. Impossible de passer outre sa détermination. Le rouge éclatant de sa robe rehaussée de broderies, le bandeau qui retenait les mèches indisciplinées de ses cheveux noirs, ses yeux sombres, le hâle de sa peau, faisaient d'elle la plus jolie des enfants qui couraient en tout sens sur ce plateau aride. Le jeu fut le lien qui me conduisit vers elle, vers ce sourire qu'elle m'accorda. Nous bivouaquerions ici cette nuit là, en bordure de canyons impressionnants. 
Dans le village de pêcheurs de Qalansiyah, les enfants couraient en tous sens, sans la moindre frayeur. Le petit visage ombré sous la chevelure drue et indisciplinée, très occupée à lécher son bras avec application, une toute petite fille nous observait.
A Qalansiyah combien la petite fille me fut proche, attachante. Cheveux nattés, bracelets autour de ses minuscules poignets, dodus ma foi ! Elle fronçait les ailes de son petit nez sous l'éclat des rayons du soleil. Ici semblait-il le village avait de quoi nourrir les siens. Le poisson arrivait en abondance dans les barques des hommes.
2 commentaires:
Ayant jeté un regard sur vos photos présentées sur GÉO, je note votre adresse BLOG... qui me réjouit!
Je bifurque tout de suite ici, sur votre blog. Un plaisir pour l'âme, et des plaisirs pour l'oeil!
Sa facture, sa présentation, votre écriture, votre sensibilité, et, bien sûr, ces magnifiques clichés...
Il y a chez vous une écrivaine, une poétesse et l'oeil du photographe accompli....
Je vous promets de parcourir le reste de vos archives, sans doute y trouverai-je la même satisfaction et les mêmes plaisirs.
Yvon Côté
Canada
Superbe photos portrait etSocotra et ses fameux dragonniers ,
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