28/08/2010

YEMEN - des Hauts Plateaux à Sanaa

Au soir nos yeux se sont heurtés aux couleurs des chapeaux de paille, après s'être confrontés au flou des ombres et des ténèbres qui semblait happer ces clientes sans visages.

Ces deux photos exercent encore sur moi un sentiment de malaise profond. A Sanaa, la mère de cette fillette était venue acheter un nouveau niqab. Elle tâtait le tissu, le voile qui viendrait remplacer celui qu'elle portait. Au fond de la boutique, un homme. Ici s'inscrivait en toute impunité l'histoire de ces femmes, dans les moindres gestes de leur vie. Un jour cette petite fille viendrait elle aussi troquer son jean et son pull over rose ou du moins les faire disparaître sous le voile infamant.

Où seuls les cintres avaient le droit de porter couleurs !




2 commentaires:

Anonyme a dit…

ce n'est pas parce que ces femmes se couvrent le visage qu'elles ne sont pas libres de faire ce qu'elles veulent vous vous trompez énormément! elles l'ont choisis et on n'a pas le droit de mettre une façon de se vêtir telle est le cas en France!la liberté ne s'exprime pas par la façon de se vêtir alors qu'en France on a l'impression que plus une femme est libre et plus elle doit être nue!c'est plutôt votre libre esprit et votre façon de penser qui permet de juger si vous êtes vraiment libre ou pas!ces femmes sont beaucoup plus libres que les vôtres que les modes vestimentaires et les commerçants les font soumettre!les vôtres sont soumises aux êtres humains les leurs sont soumises au Seigneur des cieux!

Anonyme a dit…

ce que moi je trouve infamant ce sont ces reflection que l on entend sur les femmes voilées .
Je suis Francais pour votre info .
J ai beaucoup plus de respect pour les femmes musulmane que pour les soit disant femmes moderne libéré montrant leur bourrelé sans gène et sans dégout pour les autres.