Le bleu du ciel était splendide où s'inscrivaient les formes étranges des baobabs Za. A les regarder ainsi ventrus, écorce craquelée, bras jetés en avant, je fus tentée de croire que nous venions d'atteindre à un autre univers. Celui de Miyazaki, qui défend cette idée qu'un esprit se cache dans chaque élément naturel, et que ses dessins révèlent superbement. © M. Charré
31/12/2007
30/12/2007
Corvée d'eau sur la route de Morombé
Avec leurs bouteilles ou leurs seaux en plastique, elles s'en vont puiser de l'eau, pieds nus à travers la savane, parfois très loin de leur village. Il n'y a pas d'âge pour ces fillettes qui ont leur rôle à tenir au sein de la famille. Juste un coussin de tissu fin posé sur la tête pour assurer l'équilibre de la charge au retour. © M. Charré
Passage d'un second bac vers Kirindy
Le second bac était là, une sorte de ponton dont le moteur s'abritait sous un abri de tôle rouillée, bruyant, mal odorant. Aux abords du fleuve, la vie de tous les jours : retour de la pêche, espoir de vendre quelques poissons, pour le reste ils constitueraient les repas de la journée. Sur la rive d'en face deux ou trois zébus pâturaient une herbe rare, s'attardaient près des huttes aux toits de branchages séchés. © M. Charré
Monsieur Jean l'homme au chapeau de paille orange
Monsieur Jean, propriétaire de La Sirène, et je me souviens de son chapeau de paille orange aux larges bords bien enfoncé sur les cheveux épais. Monsieur Jean était un homme discret. Il avait pris ses quartiers à la proue du chaland, laissant le capitaine Leol, seul maître à bord. Mais il nous rejoignait le soir sa guitare à la main pour accompagner Anita et parfois joindre sa voix à la sienne. © M. Charré
Près des grands baobabs - octobre 2007
Près des grands baobabs de Kirindy, un étang où poussaient des jacinthes d'eau, où les femmes du village venaient remplir leurs seaux. Et la grâce naturelle d'une silhouette qui s'éloignait déjà, légèrement courbée sous le poids du seau porté à bout de bras tendu. Mora-Mora, doucement, doucement. © M.Charré
Ifaty petite ville balnéaire - octobre 2007
De Salary à Ifaty, la piste longe la mer en partie, nous y sommes attendus pour le déjeuner. Tandis que les cuisines s'affairent à nos commandes, nous sommes allés marcher sur le sable. Les pêcheurs étaient rentrés avec au fond de leurs pirogues le produit de leur pêche. Près de la barque de son père le petit garçon nous a regardé passer. © M. Charré
A bord du Noki Re qui navigue vers Ambariomena
Après les repas merveilleusement pêchés, inventés, cuisinés par Simon, venait l’heure du café. Et nous le regardions faire « à l’ancienne » dans la chaussette. Quels instants extraordinaires et pourtant si simples. © M. Charré
A même le pont Simon avait déposé le plat de pinces de crabes accompagnés d’une mayonnaise « maison », battue à la fourchette de mains de maître. © M. Charré
Sur le ponton exigu du Noki Re, Simon a nettoyé les crabes, une opération longue et précise. Ici l'eau ne manque pas qu'il remonte dans le seau de plastique couleur lavande. A l'heure du Planteur préparé avec talent et humour par notre capitaine, nous en dégusterions la chair délicieuse. © M. Charré
Nous naviguons vers Ambariomena - octobre 2007
Celestin remonte l'ancre, crocs de métal aux pointes acérées et j'entends le bruit de la chaîne qui racle le bord durant la manoeuvre. Le Noki Be s'apprète à appareiller, soumis aux grandes voiles qui remonteraient dans les couloirs du vent, ou naviguant au moteur lorsqu'il nous ferait défaut. © M. Charré
Route vers Morombé - octobre 2007
Sur une langue de sable au bord de la rivière - octobre 2007
C'était notre petit mousse. Sur la plage il était allé ramasser du bois. A la nuit venue il crépiterait, s'enflammerait, tandis qu'autour du feu des voix monteraient vers le ciel, dans la nuit toute étoilée. Elles réveilleraient des émotions que l'ombre complice dissimulerait aux regards. © M. Charré
Sur la rivière Tsiribihina - au dernier matin - octobre 2007
Berevo - Avant que La Sirène ne quitte leur rivage - octobre 2007
Ambariomena le village d'un roi
29/12/2007
Dans le minuscule village de pêcheurs de Andavadoaka - octobre 2007
Sur la rivière Tsiribihina
Sur les pirogues double près de Tsiringy - octobre 2007
Sur les bords de la rivière des grottes recèlent de stalagtites et de stalagmites. Graciles aigrettes, robiniers regorgeant de couleurs et, perchés haut dans la roche, quelques tombeaux Sakalava. Nous avons embarqué sur ces drôles de pirogues double, reliées entre elles par des planches sommairement clouées. © M. Charré
Sur le Canal de Mozambique - octobre 2007
La dernière Île de la Grande Terre où nous accosterons - octobre 2007
Sur la route de Andavadoaka - octobre 2007
Sur le canal de Mozambique à bord de notre pirogue - octobre 2007
A même le pont, Simon avait déposé le plat de pinces de crabes accompagnés d’une mayonnaise « maison », battue à la fourchette de mains de maître. © M. Charré
Après les repas merveilleusement pêchés, cuisinés, inventés par Simon, venait l'heure du café. Et nous le regardions faire "à l'ancienne" dans la chaussette. Quels instants extraordinaires et pourtant si simples. © M. Charré
Sur le ponton exigu du Noki Re, Simon a nettoyé les crabes, une opération longue et précise. Ici l'eau ne manque pas qu'il remonte dans le seau de plastique couleur lavande. A l'heure du Planteur préparé avec talent et humour par notre capitaine, nous en dégusterons la chair délicieuse. © M. Charré
Célestin remonte l'ancre, crocs de métal aux pointes acérées et j'entends le bruit de la chaîne qui racle le bord durant la manoeuvre. Le Noki Re s'apprête à appareiller, soumis aux grandes voiles qui remonteraient dans les couloirs du vent, ou naviguant au moteur lorsqu'il nous ferait défaut. © M. Charré
Sur le marché de Tana -Octobre 2007
Dans les grands Tsingy de Bemaraha - Ile Rouge octobre 2007
Madagascar- l'Île Rouge- octobre 2007
L'Île Rouge - Près de Berevo - octobre 2007
Dans la forêt toute proche, ils sont là les petits lémuriens, coquins, agiles, aux pupilles en boutons de culottes. Les yeux du garçonnet qui s'étonne et cherche à les découvrir à travers des jumelles. © M. Charré
Sur un fond de broussaille et d'arbres pieuvres, une jeune femme attend, sa tête protégée de l'éclat du soleil brûlant par un fichu habilement tourné. © M. Charré
Sur un fond de broussaille et d'arbres pieuvres, une jeune femme attend, sa tête protégée de l'éclat du soleil brûlant par un fichu habilement tourné. © M. Charré
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