06/09/2008

LES ETOILES NE MEURENT JAMAIS

Mise à l’honneur en ouverture du Festival, Louise Brooks, dont on allait projeter « Loulou » (1929), un film réalisé par Georg Wilhelm Pabst. La séance serait accompagnée par une création musicale de Airelle Besson, Yonnel Diaz et Emmanuel David « aux accents funk, jazz et électro, dans le respect de la force tragique et émotionnelle de cet immense chef-d’œuvre de Pabst ». Sous la puissance des projecteurs le podium de La Villette me semblait si loin, mais il était cette marche vers la cour des grands pour ces musiciens de talent. Devant l’écran gigantesque où allait se dérouler l'histoire poignante, tragique de Loulou, ce soir-là j’étais fière d’Emmanuel, le compagnon de ma fille, papa de notre extraordinaire petite fille. Deux mille neuf serait l’année du réalisateur G.W. Pabst et je croisais les doigts pour que cet événement cinématographique propulse la musique originale de EYA.

Sur la pelouse du cinéma en plein air de la Villette, à la Porte de Pantin à Paris, ce premier soir, peu à peu les spectateurs s’installaient avec leurs transats, leurs couvertures, et bien sûr sans oublier les provisions de bouche et autres breuvages alcoolisés ou non. La soirée était douce, clémente. C’était une chance car les jours qui avaient précédé ce 15 juillet n’auguraient pas ce ciel clair et tranquille.

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