12/11/2015

Dhaka - fin de notre découverte de la capitale

Impressionnant n'est-ce pas ? Si vous comparez les massifs de fleurs et la cime des arbres, sans nul doute cet immeuble penche dangereusement, prêt à chavirer. Situation angoissante qui n'empêche pas qu'il soit habité.
Le Parlement (Jatiyo Sangsad Bhaban), immenses volumes créés par l'architecte américain Louis Kahn, surnommé le maître de la lumière. Nous l'avons découvert à la nuit pleine, puis nous sommes revenus de jour, avant de quitter Dhaka.
Ce matin route vers Bogra, mais avant visite au Memorial pour les martyrs de l'Indépendance. Proche de ce monument un homme proposait ses bananes dans des corbeilles qu'il portait à l'épaule à l'aide d'un balancier de bambou.
Mémorial de l'Indépendance à la mémoire de 7 étudiants qui défendirent le Bengali au prix de leur vie."Le 21 février 1952, un cortège d'étudiants des universités de Dacca tente de s'approcher pacifiquement de l'Assemblée du Pakistan oriental pour revendiquer la reconnaissance de la langue bengalie. La police ouvre le feu sur les étudiants à la Cité universitaire de Dacca. Le lendemain, lors d'une grève générale pour protester contre la répression policière, les forces de sécurité pakistanaises ouvrirent à nouveau le feu sur la foule; ce fut alors les premiers «martyrs» de la langue du Bangladesh"

Les embouteillages à Dhaka sont indescriptibles, il faut en être les acteurs pour en réaliser la folle expérience.
Les fêtes de l'Aïd en étaient aussi une conséquence incontournable. Bêtes et hommes étaient soumis à cette même attente qui dura plus de deux heures, sous une chaleur insupportable.

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