Il était venu vers moi avec gravité, j’en fus troublée. Au plus beau de la grâce de son adolescence, il semblait promener un regard, qu’il avait pénétrant, sur l’invisible. Etait-il le gardien d’une sagesse qui ne sied pourtant qu’aux anciens ? Sur son visage, dans une mystérieuse sérénité, se mariaient la délicatesse et la beauté. A travers lui je pouvais croire que le jour était éblouissant et que de ses lèvres, parfaitement modelées, ne pouvait s’échapper qu’un message aussi paisible que les eaux d’un lac. © M. Charré
27/01/2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire