05/02/2011

SOUDAN - Royaumes de Nubie - Entre Nil et désert

Près du sanctuaire de Naga fin du voyage pour les aventuriers du "Fan Club". Merci à Alberto de nous avoir réunis pour cette photo souvenir dont il est absent bien sur. C'est dommage !

Le bélier solitaire, à la toison bouclée, aux flancs rebondis, semblait veiller sur l'immense steppe de Butana. J'ai posé ma main sur la pierre déjà chaude.

Au bout des colonnes se trouvait la chapelle pour le reposoir de la barque divine. Sculptés dans la pierre de l'autel, les dieux Horus et Thot. C'est à Naga que la plus ancienne écriture méroïtique fut mise à jour.

Dix colonnes recouvertes d'un toit menaient en un long couloir de l'allée des béliers au sanctuaire d'Amon. Nous l'avons parcouru, avons traversé les petites salles jusqu'au lieu saint. Il faisait déjà très chaud, mais nous ne nous en soucions guère tant de ces lieux s'exhalait un souffle d'éternité.

L'allée flanquée de douze béliers conduisait au grand temple d'Amon. Devant la splendeur de leur dieu, certains en avaient perdu la tête !Ils tentaient depuis des siècles de résister au vent, à la chaleur et parfois aux violentes pluies.

Loin du Nil, dans les steppes de la Butana, Naga ville royale est l'un des plus beaux sites méroïtiques., née au milieu de nulle part. Près d'un temple dédié au dieu lion, un kiosque, soutenu par quatre rangées de sept colonnes, dont les influences grecques, romaines et égyptiennes se mariaient harmonieusement.

Après être entrés à l'intérieur de bon nombre de pyramides, découvert les gravures qui témoignaient encore de cette civilisation des pharaons noirs, il était un endroit précis où il fallait se trouver, là où le disque rougeoyant viendrait se glisser avec majesté entre les deux pylônes d'un temple, jusqu'à les frôler puis disparaître. Ce fut un privilège que de s'asseoir et d'attendre dans un silence respectueux l'instant où tout serait achevé. Certains n'arriveraient pas à temps.

Nous venions d'arriver à Méroé, avions juste pris le temps de poser les sacs. Lotfi nous avait entraînés sur ses pas qui s'enfonçaient dans l'incandescence du sable. La température était encore de 40°. Au fronton des pylônes se retrouvaient le symbole du cobra sacré.

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