22/09/2012

FAK FAK balade en ville

En quittant le marché, rencontre avec un enfant de Noël. Il avait trouvé place sur la moto de ses parents. Son petit bonnet de lutin faisait office de casque. 
 Nous étions dimanche et l'office se déroulait à l'intérieur, un office particulier puisque plusieurs baptêmes étaient célébrés par le prêtre en fonction à Fak Fak.

 Pas forcément intéressée par ce qui se passait vers l'autel, mais déjà attentive à séduire.
 Un sourire plein de charme qui s'ouvrait sur des dents d'une blancheur parfaite. Le jeune garçon se tenait sage, pour un temps, assis sur l'un des bancs de bois alignés dans le chœur de l'église.
 
Un micro portait la voix de l'officiant, parents recueillis, enfants libres d'aller et venir dans les allées, pleurs d'un bébé, tout cela participait de l'instant de grâce. Nous étions au lendemain de Noël et dans ces lointaines contrées, la crèche accueillait les fidèles.
A la fin des cérémonies, les fillettes ont posé devant nos objectifs un peu troublées, mais ravies. Robes de dentelle, celles que l'on appelle encore ici, robes du dimanche.

Dans une même petite ville, cohabitaient avec paix et sagesse, l'église et la mosquée. Nous nous sommes arrêtés un moment, sans entrer à l'intérieur, juste écouter Narto nous la présenter.

Rien de très particulier sous ce toit de tôle ondulée, brûlant sous les rayons du soleil, croisé en revenant au port... si pourtant le portrait du Ché !

FAK FAK Jour de marché

 Presque timide, sans fard, elle avait pourtant ce sourire qui illuminait son visage.
Udjang, notre cuisinier avait emporté avec lui sa liste de courses. Mission  dont il s’acquittait avec zèle.
C'était une étrange petite fille, très jeune, dont le destin se confondrait avec l'histoire de cette terre lointaine de Papouasie. Je n'ai pas vraiment su si elle souriait ou si tout à coup notre présence lui fut inquiétude.

Derrière ce quatuor bien joyeux, Memet, cuisinier d'équipage, mais que nous avions connu comme le petit mousse du Katharina, nous observait de loin. Le capitaine l'avait-il chargé de surveiller ses "ouailles" lâchées dans ce marché ?

Attention "danger" ! Un p'tit kilo de ce qui pique, bien rouges, bien brillants, ces piments. Superbe balance, face au client, qui ne dissimulait pas le poids de ce que contenait l'unique plateau.

 Sous le voile, sous la tenue singulière, était-ce une religieuse ou une musulmane ? 
Il avait de quoi sourire le petit marchand du marché de Fak Fak. Il venait de vendre quelques- unes de ses marchandises à Udjang. Il faut savoir que nous étions 24 bouches à nourrir à bord de notre voilier.

02/07/2012

FAK FAK dans l'implacable chaleur

Malgré l'heure matinale la chaleur est déjà forte. A Fak Fak, ville portuaire, c'est jour de marché.
Dans les odeurs de mazout et d'eau croupie, nous avons attendu pour embarquer dans deux minibus. L'endroit n'était guère accueillant.

Sur le marché le petit garçon attendait sans mot dire. Il resterait là jusqu'à la fin du marché, jusqu'à ce que l'étal soit vidé de ses poissons.

Cacatoès à vendre. En Asie les oiseaux sont très prisés. Celui-ci n'était pas très bavard. Cela peut se comprendre leur situation n'est pas très enviable.
Minuscules ces deux-là se tenaient en équilibre sur le perchoir de leur vendeur. Leurs couleurs étaient belles, j'aurais aimé les acheter pour leur rendre leur liberté.
Poissons séchés à vendre et en prime le sourire de la jolie vendeuse.

01/07/2012

RENCONTRE DANS UN VILLAGE ISOLE ce 24 décembre 2011

Sur le rivage les enfants se sont rassemblés pour accompagner les pêcheurs. Nous étions là aussi avec nos plus beaux sourire pour leur souhaiter bonne pêche.
Petit clin d’œil vers la boutique de bonbons encore ouverte. C'est Noël après tout !
Nous sommes partis, en fin d'après-midi du 24 décembre, visiter un village où nous avions maintenant l'habitude d'être reçus par le chef coutumier. Ce soir là, à l'heure où les hommes allaient partir à la pêche, le chef était entouré d'une ribambelle d'enfants rieurs. Après les palabres d'usage nous sommes partis à travers le village escortés par les enfants.
Un doigt dans la bouche, le regard qui interroge, sous le casque de cheveux bouclés.
Le village était "riche",  la pêche devait sans doute être fructueuse.
Dans ce village du bout du monde il y avait une boutique de bonbons ! Je n'en ai pas cru mes yeux.
Au fond de leurs prunelles grandes ouvertes, les deux enfants laissaient s'y graver  l'image des voyageurs venus à leur rencontre.