02/03/2008

LES POUILLES - Italie du Sud - 2007

Nous étions arrivés à Alberobello, « le bel arbre », la ville extraordinaire des trulli, aussi appelé “paiare”, aux toits en forme de cônes surmontés d’un pinacle décoratif de diverses formes, disque, étoile, croix…. © M.Charré
D’abord ce fut un frémissement soulevé par un vent curieux, les couleurs de l’aube avançaient, le brouillard stagnait, s’accrochait encore autour des trulli, aplatissant leurs coiffes de pierres grises entre ciel et trottoirs. Quelques femmes et hommes allaient à leurs occupations, une femme balayait sur le pas de sa porte, un homme à califourchon, courbé sur une vieille mobylette, remontait la rue principale. © M.Charré
Du Belvedere caffe la vue était superbe sur les trulli. Nous étions à la fin de l’après-midi, Alberobello, capitale des trulli, nous conviait à venir à elle. Elle se partageait en deux quartiers, le Rione Monti, le plus grand, l’Aia Piccola, le plus petit. Comment refuser une si belle invitation qui nous mènerait, à pied, de marches de pierre en marches de pierre, en partant de la Piazza de Popolo. © M.Charré
Sur ces toits coniques on distinguait des dessins anciens et magiques dont on ignore la signification. L'origine de leur nom vient du latin turris et du grec torulos ou trulla. Il existe un lien entre les trulli et les " maisons en pain de sucre " de la Syrie du Nord (surtout la région d’Alep). C'était un peu comme un paysage de conte de fées, un village de petits nains et, pour l'écrivain Umberto Ecco, ils évoquaient le sein maternel. © M.Charré

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