06/03/2009

UN AUTRE BRESIL OCT 2008 - Tiradentes

C’était une belle journée lumineuse, l’homme et le cheval allaient sur les pavés de la rue. Nous étions à l’heure où le soleil dardait ses rayons les plus chauds. Mais l’homme ne forçait pas le cheval et lui laissait décider de leur allure. Dans le silence recueilli de midi, ses sabots faisaient un bruit sec que les murs de la ville accueillaient comme un battement de cœur.

De larges flots de soleil glissaient sur le mur de chaux vive et immaculé où s’ouvraient deux minuscules fenêtres. Les franges des rideaux effleuraient doucement les têtes menues des petites dames. Elles contemplaient le monde en silence car elles n’étaient pas dotées de parole. Dans une inéluctable éternité, elles se tenaient immobiles, leurs coudes appuyés sur des tapis colorés, grands comme des timbres-poste.

1 commentaire:

Tibo a dit…

Encore un bien beau message et de bien belles photos.
Un petit faible pour la seconde ces petites statues qui contemple notre monde sans jamais rien nous en dire !

A bientôt !