19/03/2009

UN AUTRE BRESIL - OCT 2008

Que choisir pour décrire, expliquer, la forme de la Cathédrale Notre Dame d'Aparecida, la Sainte patronne du Brésil depuis 1929 ? Une couronne d'épines, la couronne inversée que ferait une goutte de lait durant sa chute, photographiée au millionième de seconde, ou deux mains réunies et tendues vers le ciel ? Sur le parvis, immmobiles, oeuvres de Alfredo Ceschiatti, les quatre évangélistes.

Paix et sérénité à l'intérieur de la cathédrale, vaste et claire. Une coupole de verre de 40 m de haut est soutenue par 16 nervures de béton, aux entrelacs de vitraux (projeto e desenho par Marianne Peretti, vidros e fabricacao par le maître verrier Emilio Zanon - 1986-1989). Et pourtant il est incontestable qu'il s'en dégage une véritable impression de légèreté. Les anges suspendus sont en aluminium et l'oeuvre du sculpteur Alfredo Ceschiatti. Mais je garde cependant un souvenir plus fort de "l'église bleue", le Sanctuaire de Dom Bosco.
A l'intérieur de la Cathédrale, la perception sonore était étonnante que nous fit tester Dieudonné. Le son se propageait d'un bout à l'autre de façon à ce que quelques mots murmurés en un point pouvaient être entendus à un autre point fort éloigné. Au temps des grandes chaleurs, des étés brûlants, elle devient une véritable étuve où il est difficile de rester durant les offices.

Blanc-Bleu, la coupole de La Camara dos Deputados dessinait dans le ciel un arc parfait, un coquillage éclaboussé par la lumière vibrante d'un soleil éclatant.

De très loin, le regard pouvait apercevoir "La Pince à linge", un pigeonnier, juste devant le Panthéon de Tancredo Neves. Père de la nouvelle République, il n'eut pas le temps d'être investi dans ses fonctions de président et mourut en 1985.

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