Je suis restée immobile, fascinée devant ce bas-relief qui représentait une scène de guerre. Ce lion, dans toute sa splendeur et sa puissance, s'était rangé aux côtés du Pharaon. Le protéger, le servir. A Kôm Ombo, une autre déesse, Sekhmet, "La Puissante" est aussi la "Déesse-Lionne" de la guerre, très présente sur les bas-reliefs du temple. On raconte que l'ivresse était l'un des moyens d'apaiser ses courroux qui étaient nombreux. Pourtant elle aussi était la représentation de la crue du Nil, une façon de "mettre de l'eau dans son vin !"
Gros plan sur les pieds de Pharaon, bien plantés au sol depuis des millénaires, héros triomphant à jamais, dans la "Galerie de la Victoire"
Dans la galerie extérieure du temple, "la Galerie de la Victoire", dont les murs épais avaient traversé le temps, une femme assise, jambe repliées sur une sorte de tabouret bas, percé, dans la position de l'accouchement des femmes des peuples nomades. Il s'agirait de la naissance d'Isis et de sa sœur Nephtys. Ce long couloir était impressionnant, nous nous sentions tout petits en le parcourant d'une extrémité à l'autre. N'allait-il pas se refermer sur nous et nous engloutir ! Sur ses parois des instruments chirurgicaux avaient été gravés par les ouvriers du temple (pinces, bistouris, ciseaux...). Les égyptiens possédaient la connaissance et nous en laissèrent les témoignages.
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