27/01/2008

IRIAN JAYA - juin 2007

Il s’appelait Patrice et en confidence, il y avait bien longtemps que l’on n’avait veillé ainsi sur moi, me devançant, me précédant, cherchant l’endroit le plus sur où je puisse poser le pied. J’observais ses gestes, je respectais son silence. Il ne me parlait qu’avec les yeux, où se lisait parfois quelque chose de triste et de troublant. Chargé de mes sacs, il veillait sur ma sécurité. Il se frayait un passage et m’invitait à le suivre et je le suivais. © M. Charré

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