Après avoir quitté le village de Sogokmo la piste était presque une promenade. Nous croisions des maisons de branchages entourées de petits jardins entretenus avec soin. Chaque fois que nous croisions des papous, ils nous serraient la main en disant « salamapagui » bonjour !Cette longue hutte ressemblait au dos chaud et duveteux d’un animal aux longs poils. C’était la hutte des femmes, celle où elles cuisinaient les patates douces, le cochon, le maïs. La fumée, comme une caresse, s’échappait de ses flancs chargée d’effluves connus et inconnus. © M. Charré
1 commentaire:
Étiez-vous partie avec l'idée de photographier le monde à travers ses enfants ou si vous avez décidé cela après coup, en choisissant de ne montrer que les enfants des milliers de clichés que vous semblez avoir pris ?
C'est pas mes oignons bien sûr. Mais ça vous fait un site original. Grand bravo.
Je vois aussi cela comme une discipline : écrire un petit texte pour chaque photo. Pas toujours pour décrire le lieu ou la coutume, souvent que les sentiments qui vous sont apparus à la pensée à cette minute-là.
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